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unejourneebanalepourpaul

Je n'irai pas par 4 chemins : Ce site est consacré à la déconne. Vous y retrouverez des articles mis à jour régulièrement sur des sujets divers. SURTOUT N'hésitez pas à consulter les anciens articles dans les archives ci-dessous et Ajoutez-moi vite ce site à vos favoris !

30.1.08

Y-a des claques qui se perdent...

... et des coups de pied au cul aussi...

Comme vous le savez certainement déjà, je fais désormais partie de la corporation, que dis-je la confrérie des motards, je le revendique haut et fort et j'en suis fier. yessssssssssss!
A peine auréolé de mon nouveau permis de conduire ces machines surpuissantes, je me suis empressé d'adhérer à un club de motards, le bien nommé Lorraine Moto Team, qui compte parmi ses adhérents, des mecs et des filles vraiments sympas.
(Site officiel : http://www.lorraine-moto-team.com/ )

Enfin bref, après avoir effectué mes premières sorties en groupe avec certains de ses adhérents, j'ai pu constater qu'à notre passage nous provoquions des réactions d'admiration de la part des piétons. En effet, à notre passage (remarqué), la vie s'arrêtait, net, et tous les yeux se rivaient sur nous, parfois même des objectifs d'appareils photos nous mitraillaient comme si nous étions des stars. Je me disais : "Putain c'est trop la classe quand même, on inspire le respect et l'admiration". C'était un super sentiment que celui-ci... Alors, à chaque fois que j'enfourche la bête, je me sens tout fier. Et la bête, je la sors dès que je peux, je m'en sers même pour aller au boulot, c'est pour dire !

Ainsi, un jour, entre midi et deux, je décide de rentrer chez moi à moto. Il fait beau et pas trop froid, le pied quoi ! Et, en remontant l'avenue du bois Grosnée à Laxou, je vois au loin un pont sous lequel je vais passer. Sur ce pont, je vois les silhouettes de deux adorables enfants, des ptits gars qui courent pour se placer stratégiquement juste au-dessus de moi, probablement pour me faire coucou admiratif...

Je me prépare déjà à parader. Arrivé à quelques mètres du pont, au guidon de ma rutilante monture censée provoquer l'admiration je dévine le geste, impensable et profane... Ce petit enculé de sa mère a penché sa tête en avant, juste dans l'axe de ma trajectoire et attend mon passage, je vois couler de sa bouche un énorme glaviaux que je devine épais, comme un présent, qui m'est destiné... Et là je dis, merci à mon moniteur de m'avoir parfaitement appris la maitrise de l'évitement... Je sais maintenant à quoi ça servait.


je l'ai évité ce projectile gluant, de justesse, et dorénavent, je ferai un peu plus attention en passant sous un pont. Je vais quand même pas être obligé de mettre un panneau sur mon engin pour interdire à ces petits cons de crailler sur moi, ça les encouragerait.
Par contre, j'ai acheté un ustensile bien utile que je destine aux prochains terroristes du molards qui auraient dans l'idée de me prendre pour cible. Vous voilà prévenus bande de petits cons ! Gare à vos fesses !

... Merci d'être venu sur mon blog, mais n'oubliez pas que tout a commencé avec ça : http://unejourneebanalepourpaul.blogspot.com/2006_11_01_archive.html

23.1.08

Vous aimez les chiens ?

Vous aimez les chiens ? Vous ne croyez pas tout ce qu'on raconte et tout ce qu'on entend en ce moment sur le fait que certains chiens pourraient être méchants ?

Alors lisez ceci, en plus c'est moi que je l'ai écrit ;-)


Marcel POIROT
Marcel POIROT, aussi appelé « Poireauman » par les jeunes du quartier, est une espèce de retraité fasciste qui bossait, d’après les rumeurs, aux impôts. Tout pour plaire quoi ! Il habite un trois pièces au dernier étage. C’est une vraie tête de con ce bonhomme, et il emmerde tout le monde dans l’entrée. Il ne sort jamais sans ses chiens, deux énormes pitt-bulls, dont il a parfois du mal à contenir la force et l’énergie. Pour se faire respecter, il leur assène volontiers de grands coups de poing sur la gueule, voire des coups de bâton sur les reins. A chaque fois qu’il descend les escaliers, on l’entend gueuler après ses chiens quand il les rappelle à l’ordre. Il a la voix grave, cassée, et articule très mal, parce qu’il parle toujours avec son éternelle gauloise maïs qui pendouille à la commissure de ses grosses lèvres gercées :

— Justice ! (C’est le nom d’un des deux chiens !), Pas bouger ! Abruti de chien, arrête de tirer comme ça nom de Dieu !
Et tout de suite après, on entend la pauvre bête pleurer sous les coups. Parfois elle grogne et essaie de se rebiffer, et là, le vieux nazi cogne de plus belle. Ses chiens, ils ont des cicatrices partout.

Quand on squatte dans l’entrée et qu’on l’entend arriver, on sort vite fait, pour éviter la confrontation en disant :

— Putain, vla Poireauman avec ses loups ! On se casse ! Oui, le vieux facho ne manque pas une seule occasion de s’en prendre à nous, les jeunes, en nous menaçant de lâcher les chiens, et personne, jusqu’à présent, n’a osé rien dire. Ses chiens, il les a dressés à l’attaque, et les petits gosses du voisinage racontent qu’ils ont déjà bouffé un mec. Mort de rire !

Les flics n’ont rien contre lui, et à chaque fois qu’il cogne quelqu’un, de préférence une personne faible, c’est quand il est sûr qu’il n’y a jamais de témoins. Pourtant tout le monde sait que c’est lui qui a foutu une tarte dans la gueule de Kamel parce qu’il fumait des « Malbiches » dans l’entrée. Bon, c’est vrai qu’il est pas futé « le » Kamel avec sa tête bizarre et son œil crevé. Mais c’est pas de sa faute, c’est parce que quand il était petit, il a pris feu et son « paternel » l’a éteint à coups de pelle. Oh ! ouai, pis aussi une fois, y’a des témoins de Jéhovah qui ont eu la mauvaise idée de venir sonner à sa porte. Ils sont redescendus plus vite qu’ils étaient montés, à plat ventre dans les escaliers, avec les chiens au cul !

Mais bon, c’est vraiment un pourri ce mec, il se mêle de tout, cherche les emmerdes avec tout le monde, il a fait des procès à tous ses voisins, pour des raisons futiles, il se prend pour le roi du quartier. Il n’hésite pas non plus à dénoncer nos vieux qui bossent au black ou à appeler les flics quand on fume des joins. De toute façon, quand il n’est pas dehors avec ses « klébs », il a toujours sa gueule par la fenêtre, à guetter ce qui se passe dans la rue. Et si quelqu’un a le malheur de se garer devant sa porte de garage, les flics rappliquent aussitôt, alertés par « Poireauman. »

Beaucoup disent que c’est une « balance » et que c’est pour ça qu’il jouit d’une telle impunité sur le quartier. Mais un jour, on la fera nous même la justice, puisqu’elle n’est pas rendue ! On lui fera la peau à ce pourri, pour lui faire payer tout le mal qu’il fait !

Mais heureusement, on n’a pas eu besoin d’en arriver là. Le destin a fait que, Justice (je ne parle pas du chien) a été rendue, d’une bien curieuse façon, mais d’une façon qui a satisfait tout le monde.

En effet, un après-midi où je rentrais du bahut, je vis de loin, des gyrophares : plusieurs véhicules devant mon bloc. A priori, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, les keufs et les pompiers venaient très souvent dans le quartier. Ca craint ici, il se passe toujours quelque chose… De temps en temps, y’a des voitures qui crament. Mais c’était pas ça. A mesure que je m’approchais, je constatais que c’était devant notre entrée. Alors je me suis dis « merde, j’espère que c’est pas chez nous ! », et j’ai tout de suite pensé à mes parents… J’ai couru, pour en avoir le cœur net. Et arrivé à hauteur de mon entrée, je me suis renseigné auprès des voisins qui s’étaient attroupés en bas… J’ai été tout de suite rassuré, voire satisfait quand j’ai appris que c’était Poireauman qui était mort.

Mort de quoi, on n’en sait rien, peut être une crise cardiaque, une rupture d’anévrisme ou un trop plein de méchanceté qui aurait fini par l’étouffer. En tout cas, sûrement un truc soudain, qui ne te laisse aucune chance quand tu es tout seul, qu’il n’y a personne pour te secourir. Tout ce que je savais, c’est que ses chiens avaient commencé à le bouffer, et que, aux dires des pompiers, il ne restait plus grand chose de lui. Alors, pensant à la scène, cette scène horrible, d’un homme qui se fait dépecer par ses chiens, j’ai quand même ressenti une certaine forme de compassion. J’ai quand même espéré que ses chiens ne l’avaient pas dévoré alors qu’il était vivant... Et, aussi, et surtout, j’ai croisé les doigts pour que ces pauvres chiens ne se soient pas rendus malades d’avoir ingurgité autant de haine d’un seul coup…

Ca t'a plu ? non ? bah tant pis alors. A bientôt sur la route !!! hi hi


15.1.08

Les radars automatiques ne sont pas fiables

Les antibiotiques c'est pas automatique, c'est pas comme les radars.

Voici quelques vidéos sympatoches de gens qui prennent la pose quand ils passent devant la génération spontanée de jackpots sarkoziens que sont les radars automatiques,

Radars automatiques et toc :
Le 1er flash en karting à roulette (ou luge) :








Le 2ème flash en vélo :








le 3ème flash, le meilleur : en roller et en string :








Ces trois vidéos, fort sympathiques ont été réalisées dans un petit patelin de Haute-Saône, dans le 70, et pour avoir fréquenté à une époque, quelques énergumènes de cette Région, je peux vous affirmer que je ne suis pas du tout surpris, et même rassuré de constater que dans cette contrée éloignée, on continue à s'amuser. Bravo les Haute-Saônois !

Enfin bref, je rédigeais ce billet, non pas pour vous faire l'éloge de mes proches voisins Haute-Saônois, bien qu'ils le méritent, mais pour vous prévenir quand même du fait que certains de ces appareils débloquent, ce qui est pour le moins inquiétant quand on est obligé de les croiser tous les jours pour aller au boulot ! (j'en croise un à l'aller et un au retour !)

Il est vrai que depuis que je suis motard, et quand je suis à bord de mon engin à deux roues, je ne me soucis guère de ces appareils, Le problème, c'est qu'en voiture, on ne peut pas se permettre ce genre d'acrobaties, ni le moindre écart, vu qu'avec la plaque d'immatriculation, on se fait caler à tous les coups...

A moins de dissimuler le numéro, ce qui est totalement interdit !


(n.b. à l'attention des forces du désordre : ce n'est pas moi sur la photo !)

Enfin bref, tout ça pour vous dire de vous méfier de ces appareils, notamment de celui au bord de l'autoroute à Champigneulles en Meurthe-et-Moselle qui m'a flashé (en voiture) alors que je roulais à 105 km, sur une portion d'autoroute limitée à 110 ! C'est arrivé le lundi 14 janvier 2008, alors si vous passez par là, n'hésitez pas à ralentir comme des boeufs, au risque de créer un accident.
En effet, je peux vous affirmer qu'à partir de maintenant, à chaque fois que je vais arriver devant ce bidule, je vais ralentir à mort et passer à 90 km/h pour ne plus revivre une telle mésaventure, aussi injuste (car pour contester l'infraction vous pouvez toujours vous brosser).

Maintenant j'en suis sûr, les radars automatiques, pour x raisons, ne sont pas fiables !

En effet, entre les propos qu'on entend dans les médias, relayés par les associations d' automobilistes, et les plaidoieries des avocats, étayés par des expertises et confirmées par certains juges et bien on est en droit d'être inquiet.

Alors, ces machins-là, sensés nous protéger, font de nous, à leur approches, des conducteurs paranoïaques aux réactions imprévisibles et dangereuses...

Alors svp, messieurs les responsables, faites réviser ces appareils !

Le mot de la fin : méfiez vous aussi des radars portatifs, les forces de l'ordre les manipulent avec dextérité et professionalisme :



et n'oubliez pas, tout a commencé avec ça :http://unejourneebanalepourpaul.blogspot.com/2006_11_01_archive.html

4.1.08

Petite annonce

Aujourd'hui, dans une journée banale pour paul :




A Vendre
Superbe collier anti-aboiement

En parfait état, utilisé une seul fois,

(suite au décès du chien electrocuté).

(nan je déconne)...

2.1.08

Le permis moto - Episode IV (suite et fin)

LE PERMIS MOTO - EPISODE IV Suite et fin -----> ce qui veut dire que tu dois commencer par l'épisode 1 si tu veux y comprendre quelque chose, hein ??

Après avoir très brillamment loupé le plateau deux fois, à une semaine d'intervalle, alors que j'étais super bien entraîné, que je connaissais mes fiches par coeur, j'avais décidé de tout abandonner, et de revendre ma 600 bandit qui m'attendait dans mon garage depuis un bon mois et qui me faisait des clins d'oeil à chaque fois que je passais à côté. J'avais pas le droit de monter dessus, et je peux dire que ça, vraiment, c'est frustrant. (C'est un peu comme si on avait une super belle gonzesse dans son lit et qu'on n'avait pas le droit d'y toucher parce qu'il faudrait un permis pour ça !)

D'ailleurs, si j'ai un conseil à donner aux futurs candidats du permis moto, ça sera celui-là :

SURTOUT N'ACHETEZ PAS LA MOTO AVANT D'AVOIR LE PERMIS !

Enfin bref, ma femme en a pleuré quand je lui ai dis que j'abandonnais tout et que j'allais revendre la moto, elle m'a dit :

- "T'as pas le droit d'abandonner, tu n'es pas quelqu'un qui abandonne !"

Mercredi 24 octobre matin (c'est à dire, le lendemain de ma défaite) : Je suis au bureau, entrain de glander comme d'habitude, (mais bon j'ai un permis pour ça) et je vois dans l'entrebaillement de la porte une petite tête tout mignonne qui dépasse, c'est celle de ma femme ! Quelle surprise. Heureusement que j'étais pas entrain de faire sauter ma secrétaire sur mes genoux ! (non je déconne j'en ai pas, de genoux...)
Devinez ce qu'elle a fait ma petite femme ?? Vous savez pas hein ??? Alors je vais vous le dire : Elle est passée à l'auto école avec son ami le carnet de chéques, et elle vient de me payer deux heures de conduite supplémentaires, ainsi qu'une nouvelle inscription au plateau (Soit un total de 166 Euros) !!

- "Tu vas le repasser ton permis, et tu vas l'avoir, tu n'as pas le choix"...

Et effectivement, je n'avais pas le choix.

J'étais inscrit pour repasser cette saloperie d'épreuve du plateau dans un peu plus d'un mois, à savoir le mercredi 28 novembre à 8 h 00... Autant dire que je n'avais aucune chance de le réussir, vu que c'était un matin de bonne heure (je suis pas du matin), et qu'à cette date, avec un peu de chance, on aurait, au pire, de la neige, au mieux du givre ou de la flotte... Alors, pendant un mois, j'ai révisé mes fiches, pour ne pas oublier tout ce que j'avais appris, j'avoue avoir un peu roulé avec ma 600 bandit sans le permis, mais je faisais très très attention, je vous jure madame le juge ! Et j'ai pris, avant de passer l'épreuve 4 Heures de plateau la veille et l'avant veille, parce que je voulais être au top et que j'avais décidé de jouer le tout pour le tout.

Mercredi 28 novembre. Réveil de bonne heure ! Nous avons rendez-vous à 7 h 30 au Zénith pour un petit échauffement, le Charly sera là. Dur dur ! Ma femme tient absolument à m'accompagner cette fois-ci, elle veut me supporter et être présente. J'avoue que je suis content qu'elle vienne avec moi. Il géle ce matin, la température avoisine les - 3° et on voit du givre sur les arbres et les sapins. Je me dis que c'est cuit, mais bon, peut être aurons-nous droit à une quelconque indulgence de la part de l'inspecteur ! Et oui, je crois encore au père noël. Aujourd'hui nous sommes 10 à passer le plateau, et je n'ai que trois minutes pour m'échauffer avec la moto avant de me présenter à l'épreuve.

A 8 h 00 nous sommes tous présents à l'appel, 7 gars et trois filles, courageuses et stressées. J'aperçois dans la guérite la tête de l'examinateur. Putain c'est pas vrai, je tombe sur le nazi qui m'avait fait passer le plateau la première fois... Et là je comprends que si je l'ai aujourd'hui, je pourrais me mettre à croire aux miracles. En effet, si cette equation :

Tôt le matin + froid + stress + givre + nazi = réussite

alors, oui, je croirais aux miracles.

Le nazi doit faire passer deux candidats à l'epreuve en circulation avant de nous faire passer le plateau, alors nous allons être obligés d'attendre comme des pions pendant une bonne heure avant de débuter les épreuves. J'irai pour ma part attendre avec ma femme dans la voiture avec le chauffage à fond, et un gobelet de café à la main (parce qu'on avait tout prévu). Les autres candidats venus en voiture en font de même, les autres restent à discuter pour tuer le temps. Nous guettons le retour des candidats à l'épreuve de la route car nous savons qu'à leur retour, les choses sérieuses vont pouvoir commencer...

Ils arrivent enfin. Il est 9 h 00. Et, ho miracle, j'apprends qu'ils sont reçus tous les deux ! La clémence de l'inspecteur pourrait être de bon augure me dis-je. Les candidats au plateau qui ont attendu dehors ont l'air frigorifiés. Je le répéte, nous sommes dix à nous présenter cette fois-ci, et nous n'avons pas fini d'attendre puisqu'à chaque épreuve passée, il va falloir attendre que les neufs autres passent. Comme la première fois que j'ai passé le plateau, l'ordre défini sera l'ordre alphabétique et donc moi, ben je vais passer le premier aux épreuves.

La poussette : L'inspecteur nous demande de venir avec lui reconnaitre le trajet, et comme un con, je me retrouve tout derrière, à ne rien entendre et ne rien voir. Résultat : je fais le parcours à l'envers... Pourtant, l'inspecteur me laisse le faire, sans rien dire, et ce n'est qu'à la fin quand je met la moto sur la béquille qu'il me lâche un :

- "Vous avez fait le parcours à l'envers ! ...B"
moi je grommelle :
-"Oh non putain mais c'est pas vrai, merde",
il m'entend et voyant mon dépis me réponds :
-"C'est pas grave ! Allez, suivant..."

Oui, ce n'est pas grave car cette épreuve n'est pas éliminatoire, heureusement. D'ailleurs, la majeure partie des candidats se planteront à cette épreuve, aux contrôles...

Le parcours lent : J'y vais tranquillement car je sais que je réussis à chaque fois. Je suis parti, mais va savoir pourquoi, je fais tomber un cône. Bon, j'ai un B et j'ai droit à un deuxième essai. Alors je recommence et cette fois-ci, je passe comme une fleur, ouf ! Les neufs autres candidats réussissent également.

Le parcours rapide : Cette fois-ci, nous sommes tombés sur l'évitement. Et, compte-tenu de l'état du revêtement, ça ne vas pas être une mince affaire de mettre un coup de guidon d'un côté, puis de l'autre, à 40 km/H, puis de faire un arrêt d'urgence...
L'inspecteur me fait signe d'y aller, je décolle, et arrivé à l'extrêmité du parcours, là où on doit faire demi-tour, je m'aperçois que le sol est givré, glissant, alors je me focalise sur cette nouvelle difficulté et comme un con, je sors du terrain, ce qui n'échappe pas à notre inspecteur extrêmement vigilant. Je dois recommencer... C'est ma dernière chance. ALors je m'élance, à nouveau, je m'applique, tout en y mettant de la vitesse, je fais mon demi-tour, comme si la chaussée était séche (ça passe ou ça casse) et je ne glisse pas ! Je reviens en slalom, rentre dans la chicane de l'évitement, évite tout les cônes en bout de chicane sans en toucher un, et m'arrête, comme par enchantement juste au bon endroit, sans glisser... J'entends : "C'est bon !" Enfin, j'ai réussi le parcours rapide, je vais aller aux fiches, ces satanées fiches que je révise depuis bientôt trois mois !
Chez les autres candidats, c'est l'hécatombe. Les trois filles et un mec chutent à l'arrivée. Ils ont freiné trop fort du frein avant. Et toute chute est éliminatoire ! Un autre mec est éliminé car il n'est pas dans le chrono. Je les réconforte, ce n'est pas grave, il faut persévérer leur dis-je...

Les fiches : Il reste cinq candidats sur les 10. Je suis le premier à passer. Je rentre dans le truc, l'inspecteur prend un air presque humain et me demande de m'asseoir. Je m'exécute. Il me demande de tirer une fiche au hasard puis la retourne. Il me dit allez-y, je vous écoute, tout en remplissant des formulaires.
La fiche en question : "Moto pratique - Moto loisir". Alors je lui sors tout ce que je sais sur le sujet, ça sort tout seul, comme ça, machinalement et dans le même ordre que sur la fiche. De temps en temps l'inspecteur fronce les sourcils pour me destabiliser, mais je continue mon monologue. Puis, sans rien dire, il me fout sous les yeux le fameux panneau, question subsidiaire. C'est celui avec la remorque barrée. Heureusement, je les connais tous par coeur et je sais qu'avec une remorque de 80 kg on a le droit de tourner à gauche et que c'est interdit à partir de 250kg. Je sais que j'ai réussi et le gars me le confirme.
En resortant de là-dedans, je jubile, je sautille, je prends ma femme dans les bras, je l'embrasse, je vous jure que je suis... HEUREUX. Enfin, j'ai réussi mon plateau !
Les autres candidats ont-ils réussi les fiches ? On s'en fout, mais je crois qu'un seul sur les quatres restants a raté. Il recommencera.
Bon, il ne reste plus que l'épreuve en circulation à passer, rouler pendant 35 mn en respectant le code de la route. Une formalité parait-il. Je le passe le lundi 10 décembre à 15 h. j'ai hâte. Vraiment je suis très heureux et je commence seulement à pouvoir vraiment croire qu'un jour je l'aurai ce putain de permis. Et mon petit bonheur sera aussi de ne plus jamais à avoir à réviser ces satanées fiches, quel soulagement !!!

Lundi 10 décembre : Il pleut. Et ce n'est franchement pas une bonne nouvelle car, je n'ai jamais roulé en moto sous la pluie ! Oui, j'ai eu de la chance, à chaque fois que j'ai pris des leçons, il ne pleuvait pas... J'ai pris deux heures de conduites, de 10 à 12 h (soit 76 Euros) pour être bien chaud, entraîné et sur de moi pour l'épreuve. Le Charly nous dit que ça ne glisse pas et qu'il faut juste faire gaffe aux virages, aux bandes blanches
et aux plaques d'égoût. Les deux heures de conduite se terminent et je rentre manger. Je suis décontracté, ça va.
Ma femme rentre du boulot, elle va m'accompagner, à nouveau, pour cette épreuve.
A 15 h 00 précises, je suis sur la moto, avec l'oreillette, et me voilà parti pour 35 mn de conduite, suivi par la voiture de l'auto école et l'inspecteur à son bord. En fait, je n'aurais roulé qu'une vingtaine de minutes, qui ont passé très vite, et pendant lesquelles je sais que je n'ai pas commis d'erreur. Mais il y a quand même le doute. L'inspecteur ne vous dit rien, il vous dit juste de vous arrêter à tel endroit et de refiler l'oreillette au candidat suivant. Ce n'est que lorsque vous prenez place dans la voiture que vous savez... Suspens.
Il griffonne un papier qui n'est ni rose, ni bleu et me le tend en me disant :

-" C'est bon.
Alors moi, spontané, je jubile, et m'écrie :
-Putain, je suis content, oh, je suis content c'est même pas la peine comment je suis content !
Et l'inspecteur de répondre :
- Il parait que c'est ce qu'on dit dans ces cas là..."
Et là, je ne dis plus rien, et envoie, un sms à ma femme, qui m'attend au point de départ :

CA Y EST JE SUIS UN VRAI MOTARD ! Mais va quand même falloir faire gaffe aux milles dangers que rencontrent les motards.Alors, ça t'a plu ?

Total dépensé pour le permis : 1093 + 166 + 76 = 1335 Euros !
Nombre d'heures de conduite : 20 (comprises dans le forfait) + 10 en plus
Période écoulée entre les premières leçons de codes et l'obtention du permis 4 mois et 10 jours.
Alors, futur(e) motard(e), te voilà averti(e), si comme moi tu n'est pas doué(e), voilà ce qui t'en coûtera au minimum.

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