le saint des seins...

Nathalie souhaitait avoir recours à la chirurgie esthétique pour se faire implanter des prothèses mammaires. Car plutôt que d’avoir un beau nez, elle souhaitait un gros bonnet. C’était son dessein d’avoir des seins doux et gros surtout. Je ne vais pas vous faire un dessin, elle jugeait que c’était sain, voilà tout. Mais sa mère, amère, n’a pas souhaité l’aider financièrement. Effectivement, à peine surprise, elle s’est contentée d’interroger Nathalie en ces termes : « Tu es encore complexée par la taille de ta poitrine. Décidément, ça va de mal en pis ! Est-ce tes tics d’esthétiques qui te reprennent ? » Mais Nathalie n’a pas répondu. Elle fit juste le commentaire suivant à ses amies : « Et ben, les filles, elle a vachement les glandes, ma mère ! » Mais malgré la détresse de ses grands yeux implorants, ses petits petons et ses petits tétons, personne n’a souhaité l’aider. Comment allait-elle faire pour financer cet essaim de chirurgiens, qui bientôt allait se pencher en même temps que sur ses seins, sur son destin. Non, personne n’a souhaité la soutenir. Pas même son ami Georges, qui pourtant, finirait bien par trouver quelques bénéfices très personnels et égoïstes dans cette opération. Mais au lieu de ça, Georges étant un moins que rien, il s’est soustrait, multipliant les excuses, et

il ne lui a fourni aucun soutien Georges. Il s’est même permis de lui remonter les bretelles. Alors, elle a prié, pour tous les seins, et bien que n’ayant pas les moyens d’en avoir des gros, elle s’est tout de même fait opérer. Et maintenant, la voilà obérée, avec pour seule consolation, d’avoir des seins animés